Fernando de Herrera. <i>El divino</i> (1534-1597)
Fernando de Herrera. El divino (1534-1597)
Suivi de Algunas Obras de Fernando de Herrera, edición crítica por el doctor Adolphe Coster



Date de parution : 2013 [1re éd., 1908]
ISBN : 978-284-830-178-5
14 x 22,5 cm
dos carré collé
X-666 pages

133 €


« Le docte Herrera parut, lui qui fut appelé dans ce siècle non moins que divin, attribut d’Apollon nouveau en Espagne, Herrera qui défia Pétrarque lorsqu’il dit au début de ses poésies : “J’ai osé et j’ai craint” ; mais l’audace l’emporta. » C’est par ce magnifique éloge que, dans son Laurel de Apolo, le plus grand poète de l’Espagne, Lope de Vega, rappelle, trente-trois ans après sa mort, le souvenir de Fernando de Herrera. Et cependant, par une fortune singulière, cet homme, honoré de son vivant d’amitiés princières, regardé comme le plus grand des poètes andalous, consacré par les éloges unanimes de ses contemporains les plus éminents, et dont la mort inspirait à Cervantès un sonnet qu’il considérait comme un des meilleurs qu’il eût écrits, n’a laissé que des traces insignifiantes de son séjour dans cette cité de Séville où semble s’être écoulée toute son existence ; on ne sait rien de certain du lieu de sa naissance, ni de sa famille ; on connaît peu de chose de sa vie et de sa personne ; on ignore même où il fut enseveli ; ses œuvres imprimées sont rares, ses manuscrits disparurent à sa mort dans des circonstances obscures : il ne serait plus qu’un grand nom sans le dévouement de son admirateur le peintre Francisco Pacheco.