Ce tome contient un récit, Onirologie (1889), et quatre pièces de théâtre. Si ces pièces de Maeterlinck figurent parmi celles qui ont eu un succès moindre, elles demeurent précieuses dans notre perspective, qui complète le portrait intellectuel de l'écrivain. Ce sont : Joyzelle (1935), une pièce à thèse où Maeterlinck a mis en scène « l'idéalisme magique » de Novalis ; La Princesse Isabelle (1935), drame de la subconscience et de la perte d'identité, notions éminemment actuelles transposées dans l'atmosphère d'une légende médiévale ; Le Miracle des mères (1944), publié dans Le Soir en 1947, drame dans lequel est posée la question de la communication spirite avec les morts ; enfin Les Fiançailles (1922), pièce de théâtre conçue comme la suite de L'Oiseau bleu, nourrie des composantes fondamentales de la pensée ésotérique de l'Inde et de l'Egypte, véritable document de la fascination de Maeterlinck pour les doctrines de l'Orient.