De Courier s’identifiant au peuple à Bourget prônant le devoir d’être moderne, les études ici réunies privilégient l’analyse des finalités du texte plutôt que l’interprétation de ses causalités.
Qu’il s’agisse du rêve littéraire chez Nerval, de l’éthique du songe chez Hugo, de la dissonance du jeu et du sérieux chez Musset, du roman de l’art chez Gautier, de la mise en perspective ironique de l’histoire chez Flaubert, du sublime chez Barbey d’Aurevilly, des stratégies de l’effet de réel chez les Goncourt et Maupassant, les romantiques vivent le conflit de l’écrivain, être soi et un autre.
Tous ont une conscience rhétorique et raisonnent en termes d’art. À l’opposé de la modernité, ils font entendre un message de vérité : l’art n’imite pas le monde, c’est le monde qui imite l’art.
Les études reprises dans ce volume sont précédées d’un long entretien de Michel Crouzet avec Michel Arrous.