Rainer Maria Rilke a résumé en une phrase le projet que Maeterlinck voulait réaliser dans les premières pièces de son théâtre : « Parler de cette autre vie invisible, d’une façon visible ». Le thème principal de L’Intruse et d’Intérieur, c’est de laisser entrevoir l’âme de l’homme à l’approche de la mort, le point culminant de notre véritable vie. Saisir le frémissement de la vie intérieure, l’irreprésentable, a été l’objet permanent de la recherche du poète flamand francophone dans toute son œuvre, au même titre qu’en peinture Monet, Carrière et Whistler avaient voulu faire découvrir la vie de l’âme dans leurs portraits et les tableaux de nature.